Le corps d’un homme d’une trentaine d’années a été retrouvé ce samedi matin 29 mars sur la transversale 9 de la colline Rusiga, commune Rugombo, à proximité du bureau provincial et de la rivière Nyamagana. Sa moto neuve a été localisée sur les lieux. Selon les premiers éléments, la victime aurait été tuée par des voleurs qui auraient échoué à s’emparer de son engin. Toutefois, de nombreux habitants soupçonnent l’implication des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure régulièrement cités dans des affaires similaires. (INFO SOS Médias Burundi)

Un crime macabre a secoué la commune Rugombo, province Cibitoke (nord-ouest du Burundi), ce samedi matin 29 mars. Un corps sans vie non encore identifié a été découvert sur la transversale 9, colline Rusiga, à moins de 500 mètres du bureau provincial et non loin de la rivière Nyamagana. Selon une source sécuritaire, la victime, un homme d’environ trente ans, a été décapitée à la machette. Sa moto, une nouvelle acquisition, a été retrouvée intacte sur place, suggérant que le meurtre pourrait être lié à une tentative de vol qui aurait mal tourné.

Les forces de l’ordre, alertées de cette découverte macabre, ont immédiatement ouvert une enquête. La dépouille a été transférée à la morgue de l’hôpital de Cibitoke, tandis que les autorités policières appellent la population à collaborer pour identifier les responsables.

Cependant, dans la fraîcheur des événements, plusieurs habitants pointent du doigt les jeunes Imbonerakure, affiliés au parti au pouvoir. Des témoignages recueillis sur place soulignent que ces jeunes militants sont souvent mentionnés dans des affaires similaires, notamment des meurtres récents enregistrés dans la région. Une source locale affirme avec insistance que ces jeunes seraient impliqués, d’autant plus que le crime s’est déroulé à proximité de leurs positions établies sur les rives de la rivière Rusizi, à la frontière avec la République démocratique du Congo ( RDC).

Les habitants, inquiets face à la recrudescence de ces actes de violence, appellent les autorités à mener des enquêtes approfondies et à garantir la sécurité dans la région. Pourtant, de nombreux observateurs déplorent le fait que les meurtres sont fréquents au Burundi, mais que les investigations de la police et de la justice n’aboutissent jamais. Reste à savoir si la justice pourra élucider cette affaire et identifier les coupables.

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Photo : la localité de Rusiga où le cadavre a été retrouvé © SOS Médias Burundi