Après plusieurs semaines d’absence et une hospitalisation à l’étranger, le Secrétaire général du CNDD-FDD, Révérien Ndikuriyo, est revenu au Burundi. Son état de santé et les circonstances entourant sa maladie continuent d’alimenter les spéculations. (SOS Médias Burundi).

Un accueil discret à Bujumbura

Bujumbura, jeudi – Le secrétaire général du CNDD-FDD, Révérien Ndikuriyo, est rentré ce jeudi en début d’après-midi au Burundi après plusieurs semaines de soins à l’étranger. Son avion a atterri à l’aéroport international Melchior-Ndadaye de Bujumbura, où il a été accueilli par plusieurs hauts cadres du parti au pouvoir.

Un séjour médical entouré de spéculations

L’ancien président du sénat burundais avait été hospitalisé à Nairobi avant d’être transféré à Dubaï, où il a poursuivi sa convalescence. Si son retour marque la fin d’une absence remarquée, le mystère plane toujours sur les raisons exactes de son hospitalisation et sur son véritable état de santé.

Interrogée sur la question, une source du CNDD-FDD a simplement affirmé : « Il est bien portant », sans fournir davantage de détails. Aucune indication n’a encore été donnée quant à la reprise de ses activités politiques.

Une maladie et des rumeurs persistantes

M. Ndikuriyo était tombé malade le 24 janvier dernier lors d’une croisade de prières. Son garde du corps est décédé ce même jour, alimentant des rumeurs sur un possible empoisonnement, bien que ces allégations n’aient jamais été confirmées.

Dans des groupes WhatsApp proches du parti, ses partisans ont exprimé leur soulagement et leur joie, certains allant jusqu’à lancer : « Dieu soit loué ».

Un avenir politique incertain

Le retour de Révérien Ndikuriyo, figure influente du CNDD-FDD, sera suivi de près, notamment pour voir s’il reprend rapidement les rênes de ses fonctions ou s’il préférera un temps de repos prolongé.

________________________________________________

Photo : Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du CNDD-FDD rentré au Burundi le 20 février 2025 après son hospitalisation à Dubaï et au Kenya © SOS Médias Burundi