Meheba (Zambie) : manque criant d’eau potable

Le camp de Meheba en Zambie accuse une carence exagérée d’eau potable. Les réfugiés craignent l’apparition des maladies des mains sales. (SOS Médias Burundi)
Les réfugié du camp de Meheba s’indignent du manque inhabituel d’eau potable qui vient de durer plus de trois mois. La cause principale étant la longue sécheresse qui a frappé ce pays et d’autres parties de l’Afrique australe ces derniers temps.
Alors que le camp était approvisionné en eau potable par au moins quatre pompes de forage sur chaque rue (quartier), pour le moment, à la limite, un seul reste fonctionnel, a-t-on appris. Le reste étant aussi abimé.
« C’est dommage, on rencontre de longues lignes d’attente sur les puits à tel point que l’on peut y passer cinq heures pour avoir un seul bidon de 5 litres ! Et si jamais une goutte d’eau est puisée, elle est sale. Nous craignons l’apparition des maladies des mains sales», se désolent des réfugiés burundais qui se sont confiés à SOS Médias Burundi.
« Pire encore, sur un quelconque puits d’eau qui reste encore fonctionnel, un groupe de gens s’est arrogé le droit de faire payer de l’argent à chaque réfugié pour soi-disant réparer des pompes tombés en panne », se lamentent des réfugiés.
Les occupants du camp de Meheba demandent au HCR de leur fournir de l’eau potable comme assistance. Ils interpellent aussi cette Agence onusienne et l’administration provinciale où est installée ce camp de réparer des puits tombés en panne.
Le camp de Meheba accueille actuellement plus de 27 000 réfugiés, dont environ 3 000 Burundais.
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Photo : les réfugiés burundais sur un point de distribution d’eau dans un camp de la sous-région © SOS Médias Burundi