Il se remarque une pénurie accrue d’eau potable au camp de Nduta en Tanzanie. Les réfugiés craignent les maladies des mains sales. (SOS Médias Burundi)

Les zones les plus touchées sont celles du nord du camp comme 12, 13 et 14.

« Ici, aucune goutte depuis trois jours. Nous sommes vraiment malheureux. Nous demandons une aide d’urgence », se lamente une réfugiée burundaise rencontrée sur un robinet sec de la zone 13.

Ce manque d’eau touche aussi d’autres parties du camp. Il se remarque alors de longues files d’attente sur les robinets ou points de distribution d’eau potable.

Ceux qui le peuvent se rabattent sur les rivières Nyangwa et Ndorobo qui traversent les vallées situées non loin de ce grand camp de réfugiés burundais.

« C’est cette eau sale que les réfugiés boivent et utilisent pour la cuisson et la lessive. Nous craignons d’attraper les maladies des mains sales si rien n’est fait dans les meilleurs délais », soulignent des réfugiés burundais qui se sont confiés à SOS Médias Burundi.

Les gestionnaires de l’eau dans ce camp expliquent que le niveau de l’eau a fortement chuté dans les réservoirs.

Pourtant, ils peinent à convaincre les réfugiés alors que la saison est plutôt pluvieuse dans cette partie du nord-ouest de la Tanzanie, dans la région de Kigoma qui abrite le camp de Nduta.

Nduta compte plus de 58.000 réfugiés burundais. Ses occupants ont fui la crise de 2015 consécutive à un autre mandat controversé de feu président Pierre Nkurunziza la même année, pour la plupart.

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Notre photo : un robinet à sec depuis plusieurs jours au camp de réfugiés burundais de Nduta situé dans le nord-ouest de la Tanzanie, janvier 2025 © SOS Médias Burundi