L’annonce a été faite à Bujumbura, la ville commerciale du Burundi le 31 octobre dernier par le président burundais, Évariste Ndayishimiye. C’était lors du 23ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du COMESA (Marché Commun de l’Afrique orientale et australe).

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Le sommet qui a réuni différents autorités et officiels, s’est déroulé dans la capitale économique Bujumbura en date du 31 octobre 2024. Il a été désigné au cours de cette rencontre que le président burundais va assurer la présidence tournante du COMESA pendant une période d’une année en remplacement du président de la Zambie.

« Afin de faciliter la libre circulation des biens et des personnes au sein du COMESA, à partir d’aujourd’hui, le Burundi exemptera le visa court séjour à tous les ressortissants des pays membres », a déclaré le numéro un burundais.
Il a également invité ses homologues à privilégier les relations commerciales régionales pour éviter qu’elles ne soient phagocytées par les économies plus puissantes.

Les présidents burundais et kényans en marge du 23e sommet du COMESA à Bujumbura

Lors de ces échanges, les présidents qui avaient pris part au sommet, ont recommandé la mise en place des comités de dialogue pour « assoeir une paix durable dans les pays-COMESA menacés par les guerres civiles tels que la Somalie, le Soudan et la RDC ».

Le président Évariste Ndayishimiye sera à la tête du COMESA pendant une période d’une année. Ce sommet a vu la participation de cinq autres chefs d’Etat. Il s’agit des présidents du Kenya, du Madagascar, de la Zambie, de l’Éthiopie et de la RDC, République démocratique du Congo.

Réunion de haut niveau entre les chefs d’État et les représentants des pays membres du COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe), célébrant le 30e anniversaire de l’organisation. Cet événement marque une étape importante dans la coopération régionale pour le développement économique et l’intégration des nations africaines.

En principe, les habitants des pays membres du COMESA reçoivent le visa à leur arrivée quand ils se rendent dans l’un des pays du bloc. Mais dans la plupart des cas, cela dépend de l’humeur des agents d’immigration que des textes légaux dans la majorité de pays. Ces derniers temps, beaucoup de Burundais ont été arrêtés , mins en détention ou refoulés alors qu’ils se dirigeaient ou séjournaient dans un pays- COMESA surtout dans la partie australe.

Des activistes ont toujours plaidé pour la suppression de visas pour les résidents des pays africains qui voyagent à l’intérieur du continent, ce que les gestionnaires des pays ne veulent pas appliquer.