Lors de l’ouverture d’un nouveau bâtiment du bureau provincial de la province de Rumonge au sud-ouest du pays, le président Évariste Ndayishimiye s’en est violemment pris aux personnes « qui détournent l’attention de la population en l’empêchant de faire des projets dans la vision 2040 -pays émergent et 2060- pays développé ». (SOS Médias Burundi)

M. Ndayishimiye, qui était à Rumonge mercredi, a fustigé « les personnes qui disent que cette vision appartient au président Neva ».

Le président Évariste Ndayishimiye a qualifié ceux qui tiennent ces propos de « diables qui veulent détruire la vision du pays ».

Il regrette que ceux qui le disent, savent pourtant que la vision a été préparée avec tous les acteurs et des membres de la diaspora burundaise.

Le président burundais dit tendre la main à ces personnes. Il leur demande d’apporter des idées pouvant améliorer cette vision au lieu de la détruire.

Il craint que la vision 2040-2060 soit enterrée s’il n’est plus aux commandes, puisque, selon lui, «Satan veut empêcher le peuple burundais de s’approprier de cette vision ».

Selon Évariste Ndayishimiye, « certains jeunes ont déjà compris cette vision. Ils font des projets, créent de petites et moyennes entreprises pour se forger l’image de leurs entreprises en 2040 et en 2060, au moment où les adultes passent leur temps à critiquer négativement cette vision jusqu’à la coller sur le dos du seul président Neva ».

Il l’a déclaré au moment où il inaugurait le nouveau bureau provincial de Rumonge construit sur un financement d’environ 2 milliards de francs burundais collectés auprès de la population, du gouvernement et des membres de la diaspora natifs de la province Rumonge.

Le président Ndayishimiye a promis que le gouvernement va liquider la dette de 45 millions de francs burundais que la province avait contractée pour les travaux de finition.

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Photo : le président burundais Évariste Ndayishimiye salue la foule en marge de la célébration de la journée dédiée aux Imbonerakure, le 31 août 2024 à Bujumbura, la capitale économique du Burundi © SOS Médias Burundi