RDC (Mulongwe) : lancement d’un recensement dans le camp de réfugiés
Un recensement initié par le HCR a démarré fin août dernier dans le camp de Mulongwe. Un événement organisé en collaboration avec la Commission nationale pour les réfugiés (CNR), en présence des dirigeants du Tanganyika, Mutambala et le représentant du territoire de Fizi où ce camp est installé.Les réfugiés pourront enfin à nouveau prétendre aux documents nécessaires, les anciens ayant expiré depuis 4 ans. (SOS Médias Burundi)
Au centre « Espace ami d’enfants », des milliers de réfugiés attendent d’être recensés.
Certains d’entre eux sont en rangées, certains sont assis sous des arbres tandis que d’autres sont dans la salle en train d’être recensés et photographiés.
Jacques Nzeyimana est un de ces réfugiés. Il est entré dans la salle de recensement à 10h00 mais il a été photographié vers 14h00.
« Ils nous disent qu’ils n’ont pas de connexion. Ce qui fait retarder la prise de photos », explique-t-il.
Les réfugiés viennent de différentes localités de Fizi, Uvira, Baraka et de la vallée de la Rusizi où ils travaillent. C’est en province du Sud-Kivu à l’est de la RDC.
Jean Minani se dit content du recensement.
« J’ai reçu une nouvelle carte, ce qui me met à l’abri de nouvelles arrestations”.
La direction locale de la Commission nationale pour les réfugiés précise que ce recensement durera deux semaines dans le camp de Mulongwe dans le but de connaître le nombre de réfugiés et de leur livrer de nouveaux documents.
La CNR indique qu’après les deux semaines, l’opération de recensement se poursuivra, pendant quantre semaines, au camp de Lusenda où se trouvent plus de 30 000 réfugiés burundais.
La République démocratique du Congo abrite plus de 41.000 réfugiés burundais. Ils sont pour la plupart installés dans les sites de Mulongwe et Lusenda, situés sur le territoire de Fizi dans la province du Sud-Kivu.
______________________________________________
Photo : des agents recenseurs vérifient les noms de réfugiés sur des listes du HCR au camp de Mulongwe dans le Sud-Kivu, août 2024 © SOS Médias Burundi
