Bujumbura : les autorités sanitaires déclarent l’apparition de la variole du singe
La ministre burundaise en charge de la santé a annoncé jeudi la découverte de trois cas de “variole du singe” dans la capitale économique Bujumbura au cours de ce mois de juillet.Toutefois, Dr Lyduine Baradahana parle d’une situation sous contrôle. (SOS Médias Burundi)
La maladie a été déclarée après les analyses du laboratoire national de référence de l’Institut national de santé publique (INSP) , d’après un communiqué du ministère en charge de la santé. La ministre Baradahana qui l’a lu dans son cabinet à Bujumbura est revenue sur ses signes.
« Elle se manifeste par la fièvre, des céphalées, un mal de gorge, de la fatigue, une augmentation du volume des ganglions, des douleurs musculaires ou encore une éruption cutanée généralisée. Des complications pulmonaire, oculaire, digestive ou cérébrale peuvent survenir », a-t-elle éclairé.
La variole du singe est une maladie très contagieuse et qui peut entraîner la mort si la prise en charge n’est pas amorcée à temps.
Selon la ministre burundaise en charge de la santé, ses principaux modes de transmission sont : toute forme de contact corporel avec une personne infectée, ou les objets ayant été en contact avec la maladie ou encore les sécrétions de la personne ou de l’animal infecté(e).
Mesures de protection
Il s’agit de se laver régulièrement les mains à l’eau propre et au savon ou utiliser des solutions hydroalcooliques, d’éviter le contact avec un individu présentant un des signes de la maladie.
La ministre Baradahana rassure les Burundais.
« Le ministère de la santé publique rassure la population burundaise que toutes les dispositions sont prises pour faire face à cette maladie. Les trois cas sont en train d’être pris en charge et évoluent bien. Les cas-contacts sont déjà listés et leurs suivis sont en cours », a-t-elle apaisé, appelant les gens à faire recours aux services de santé qui sont proches d’eux devant tout cas suspect.
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Photo d’archives : une installation de lavage des mains au Burundi dans une place publique © SOS Médias Burundi