Au moment où les boissons de la Brasserie et limonaderies du Burundi (Brarudi) demeurent rares dans la province Bubanza (ouest du Burundi), les consommateurs accusent le gouverneur de ne pas faire respecter les prix.Quant à ce dernier, il se contente de demander à ceux qui se plaignent de le laisser tranquille et de diminuer la quantité des boissons qu’ils consomment habituellement. (SOS Médias Burundi)

Une bouteille Amstel de 65 cl est passée de 3 500 francs burundais à 7000 voire même 8000 francs, selon les consommateurs.

« Aujourd’hui l’Amstel 65cl se vend entre 6000 et 8000 francs, alors que le prix officiel est de 3500 francs seulement », déplore un consommateur de ce produit rencontré au chef-lieu de la province Bubanza.

Les autres produits comme la Primus et des limonades ont subi une augmentation des prix qui inquiète les habitants alors que l’administration communale est associée dans la distribution.

Lors de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, le gouverneur de la province de Bubanza n’a pas condamné les spéculateurs.

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Le gouverneur s’est par contre plaint des gens qui l’ont téléphoné pour lui signifier que les boissons Brarudi sont rares et deviennent trop chères.

« Je vous demande de réduire vos consommations. Si vous avez l’habitude de prendre trois bouteilles par jour prenez-en une seule et rentrez chez vous », a déclaré Cleophas Nizigiyimana.

Et de menacer les femmes.

« Et vous les femmes, au-delà de 18 h, vous devriez être à la maison, et pas dans les bistrots ».

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Photo : une buvette qui a fermé ses portes suite à la pénurie persistante du carburant à Bubanza © SOS Médias Burundi