Seule candidate au poste de président du Conseil national de la communication, Espérance Ndayizeye a été élue à l’unanimité ce jeudi. Elle remplace Vestine Nahimana à la présidence de l’organe régulateur. (SOS Médias Burundi)

La nouvelle patronne du CNC se montre rassurante.

« Je veillerai à ce que les journalistes puissent être protégés parce que la protection des journalistes est inscrite dans la loi organisant le CNC, donc c’est notre devoir », annonce faite ce jeudi par la nouvelle présidente du CNC lors des cérémonies de remise et reprise avec la présidente sortante.

Espérance Ndayizeye a également indiqué que cet organe va suivre de près les procès des journalistes emprisonnés en jouant son rôle d’accompagnateur pour se rassurer que les dossiers sont traités en respectant les procédures.

« Le CNC ne va pas se substituer à la justice, la justice va poursuivre son travail », a-t-elle nuancé.

La nouvelle présidente du CNC a aussi tenu à souligner que les journalistes doivent être en accord avec les régulations et les lois régissant le métier et le pays.

Elle a par la suite appelé les différentes autorités à reconnaître le rôle et la contribution du journaliste dans le développement du pays et d’éviter de le priver de l’information.

L’élection à la présidence du CNC a connu la seule candidature d’Espérance Ndayizeye. Elle a été approuvée par la totalité des 12 membres présents.

En août 2019, alors qu’elle était déjà membre du même CNC, Espérance Ndayizeye avait été nommée par le président Pierre Nkurunziza , ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Burundi. Elle a représenté le pays depuis cette époque notamment en Italie et en Serbie.

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Photo : À gauche, Espérance Ndayizeye entre en fonction comme nouvelle patronne du CNC en remplacement de Vestine Nahimana à droite, DR