L’administration du camp et le HCR ont renvoyé des infirmiers après une enquête sur le vol de médicaments destinés aux réfugiés du camp de Dzaleka situé dans le district de Dowa, à quelques 41 kilomètres de Lilongwe, la capitale du Malawi. Ces derniers jubilent. (INFO SOS Médias Burundi)

L’enquête faite après le vol de médicaments au camp de Dzaleka au Malawi a abouti sur le limogeage des infirmiers qui seraient impliqués dans cette affaire.

En effet, fin février, un important stock de médicaments avait été vidé dans ledit camp.

Ceux qui ont été renvoyés ,sont tous des nationaux. « Ils auraient facilité l’acte et vendu ces médicaments à des pharmacies privées », selon l’enquête.

Une autre conclusion de l’enquête qui satisfait les occupants du camp de Dzaleka, est que deux réfugiés qui avaient été arrêtés après avoir rapporté le vol à la police, sont pour le moment en liberté.

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L’administration et le HCR ont tranquillisé les réfugiés ce vendredi que des mesures urgentes ont été prises pour éviter de tels vols. Les infirmiers remplaçants commenceront le travail lundi de la semaine prochaine, ont-ils promis.

Les réfugiés parlent de satisfaction. Mais ils exigent que le stock pharmaceutique soit approvisionné car, regrettent-ils, la carence de ces produits pose un grand problème depuis un certain temps, alors que le camp s’agrandit du jour au jour.

Conçu pour accueillir 10.000 personnes, Dzaleka héberge actuellement plus de 50.000 réfugiés dont plus de 11.000 Burundais.

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Photo : des personnes marchent à l’intérieur du camp de Dzaleka dans le district de Dowa dans la région centrale du Malawi, le 20 juin 2018, DR