Un incendie criminel s’est déclaré au village «New Hope .» Un enfant d’une famille de réfugiés burundais est décédé dans cet incendie. La police dit avoir ouvert une enquête. (SOS Médias Burundi)

Il était vers 22h dans la nuit de vendredi quand une maison a pris feu au niveau du village dénommé « New Hope » dans la zone de « Base camp ». Un enfant d’au moins sept ans est mort sur le champ.

« Trois enfants dormaient dans la même chambre en attendant que leur mère rentre. Et du coup, la maison a pris feu. Ils ont essayé de se sauver, en vain. Un d’entre eux n’a pas survécu », raconte un voisin qui était parmi les premiers habitants du camp qui sont arrivés sur la scène de l’incendie. Il dit que les deux autres enfants ont été grièvement blessés.

« La chambre a brûlé et tout ce qui s’y trouvait a été consumé également…», ajoute-t-il.

Les voisins n’ont pas pu intervenir à temps, de même que la mère des enfants qui était partie chercher de quoi nourrir la famille.

Le corps de Don Ishimwe « totalement calciné » a été placé dans une morgue du camp.

La police et l’administration soupçonnent un incendie d’origine criminelle.

« Deux jours avant, la mère de la victime avait alerté ses amis qu’elle a eu des menaces et que des gens, suspects non encore identifiés, circuleraient autour de son habitation », rassurent des voisins. La police avait été informée des faits.

La police a donc commencé des enquêtes pour confirmer ou infirmer sa première thèse.

Ce n’est pas la première fois que dans ce village, un tel incident « criminel » se soit produit. Il y a environ deux mois, un ménage d’un Pasteur d’une église protestante avait été attaqué par des inconnus qui ont brûlé sa maison. N’eut été l’intervention des voisins, le drame se serait produit d’après des sources sur place.

Les réfugiés demandent à la police et à l’administration de rester vigilantes et de décourager ce genre de criminalité qui devient de plus en plus inquiétante.

Le camp de Nakivale accueille plus de 140.000 réfugiés issus de diverses nationalités, dont plus de 33.000 Burundais.

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Photo : des résidents du camp de Nakivale se rassemblent pour faire le deuil de Don Ishimwe, le petit garçon qui est décédé dans un incendie , février 2025 © SOS Médias Burundi