Ce Burundais a été tué dans la nuit de vendredi dernier. Il serait tombé dans un groupe de bandits armés alors qu’il revenait de sa menuiserie, non loin du camp de réfugiés de Kakuma situé dans le nord-ouest du Kenya. Ses compatriotes exigent des enquêtes. (SOS Médias Burundi)

Il est prénommé « Éric Aimable » et vivait dans la zone de Kakuma II. Ce père de deux enfants était menuisier.

D’après des témoins, le drame a eu lieu dans la nuit du 20 décembre 2024, précisément au niveau du bloc 7 de sa zone, « juste derrière l’hôpital central dit ‘seven’ où son corps a été retrouvé ».

D’après les mêmes sources, Éric Aimable revenait de son chantier de menuiserie.

« Il est juste tombé dans un embuscade tendue par des inconnus qui l’ont dépouillé de tout son argent et téléphone. Ils l’ont ensuite ligoté et battu à mort. Son corps présentait plusieurs blessures sur le visage et au niveau de la poitrine », disent-elles.

Ses compatriotes burundais portent des soupçons sur des jeunes soudanais « qui agressent le plus souvent des Burundais, Congolais et Rwandais et tous ceux qui ont de l’argent ici au camp ». Ils exigent des enquêtes policières et craignent l’escalade de la criminalité ces derniers jours de l’année.

Ils demandent à la police de redoubler de vigilance en cette période de fêtes de fin d’année.

Originaire de la commune Buraza en province Gitega (centre du Burundi), la victime avait fui le Burundi en 2015, suite à la crise qui avait été déclenchée par un autre mandat controversé de feu président Pierre Nkurunziza, la même année.

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Photo d’illustration : un corps d’un réfugié retrouvé à Kakuma, juin 2024 © SOS Médias Burundi