La petite nation de l’Afrique de l’est a organisé une table ronde du 5 au 6 décembre dernier. Elle s’est déroulée dans la capitale économique Bujumbura.Après la présentation des besoins faits par des membres du gouvernement, quelques partenaires au développement se sont engagés à appuyer le Burundi. (SOS Médias Burundi)

On peut notamment citer le domaine des infrastructures publiques. Le ministre burundais en charge de ce secteur, a présenté un projet de construction des villages. Dieudonné Dukundane a également indiqué avoir besoin de plus d’un milliard de dollars pour la construction des routes de plus de 1500 km dans le futur.

Dans le domaine de l’énergie, seuls 26% de la population burundaise disposent de l’électricité, ont révélé les officiels burundais qui veulent plus d’investisseurs en la matière.

Les ministres en charge de la santé et de l’agriculture quant à eux, ont évoqué le manque d’experts et spécialistes comme principal défi qui handicape les deux secteurs.

De ce fait, la BAD ( Banque africaine de développement) a promis 700 millions de dollars comme appui dans la construction de routes, le développement du secteur de l’énergie et des mines notamment.

L’Union européenne a fait des promesses mais dans l’ensemble des pays africains. Elle a promis de doubler les fonds octroyés aux pays africains depuis 2021 dans quatre ans.

Certaines agences onusiennes se sont également engagées à appuyer le secteur de l’électricité au Burundi.

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Plus de 170 pays ont répondu présents à cette table ronde des investisseurs qui vont aider le Burundi à « atteindre » sa vision- pays émergent en 2040 et développé en 2060.

Aucun d’eux n’a voulu s’engager dans le secteur du tourisme.

Entre temps, la Chambre de commerce et d’industrie du Burundi a signé un mémorandum d’entente avec la Chambre africaine de commerce et des services du Maroc pour une collaboration en vue d’encourager les investisseurs marocains à amener leurs capitaux au Burundi.

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Photo : le président burundais Évariste Ndayishimiye entouré par ses invités lors de l’ouverture de la table ronde des partenaires au développement et investisseurs étrangers, le 5 décembre 2024 à Bujumbura © SOS Médias Burundi