Il s’agit d’un septuagénaire qui était parti s’occuper des travaux champêtres en dehors du camp. Son corps ne présentait aucune trace. La police a dû faire l’autopsie. (SOS Médias Burundi)

Jacques Butoyi, 74 ans, habitait la zone 15, village 12 au numéro 2. Il était allé dans son champ non loin du camp dans un village des Tanzaniens. Son corps a été découvert dimanche dernier.

« Son corps a été retrouvé allongé dans la partie anciennement connue comme la zone 16 du camp de Nduta avant sa suppression. Il était coincé un peu dans une petite savane », confie un des témoins de la découverte macabre.

Sa famille a d’abord cru qu’il aurait été étranglé alors qu’il était dans son champ, vendredi dernier.

Cependant, la police a eu des témoignages des gens qui labouraient leurs champs non loin de la propriété du défunt.

« Ils ont dit qu’ils l’ont vu s’asseoir et se coucher aisément là où il a été retrouvé mort. Ils se disaient que peut-être il était fatigué, qu’il se reposait un peu avant de continuer sa tournée dans le champ. Il avait même une petite houe », ont-ils dit, laissant entendre que « personne ne l’a touché ni ne l’a approché pour savoir ce qui se passait ».

Quand son cadavre a été retrouvé, sa famille a saisi la police pour mener des enquêtes approfondies.

Et ces dernières après autopsie révèlent qu’il avait « une maladie chronique grave », et qu’il ne s’agit pas « d’un acte criminel ».

Personne n’a été arrêté. Et La police tranquillise la famille en particulier et tous les réfugiés en général.

Le camp de Nduta abrite plus de 58.000 réfugiés burundais.

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Photo : un réfugié burundais devant sa maison à Nduta © SOS Médias Burundi