Bubanza : les prix des denrées alimentaires ne cessent d’augmenter
Les prix des produits vivriers augmentent du jour au lendemain dans la province Bubanza (ouest du Burundi). Les consommateurs se plaignent de ces prix qui ne cessent de monter et demandent aux autorités administratives de s’impliquer dans la régulation de ces prix. (SOS Médias Burundi)
Selon des habitants de Bubanza, c’est regrettable de constater une augmentation de 300 francs en moyenne chaque semaine pour le kilogramme d’un produit alimentaire acheté.
« Un kilogramme de riz coûte aujourd’hui 4000 francs, celui du haricot le moins cher est à 2800 francs. Un régime de banane coûte entre 15,000 à 27, 000, selon la taille, tandis qu’une bouteille de 72cl d’huile de palme s’achète à 4,000 francs burundais. Un sac de charbon coûte entre 30,000 et 40,000 francs. Un kg da maïs coûte 2000 francs », déplore un habitant rencontré au chef-lieu de Bubanza.
« On ne s’attendait pas à une telle augmentation des prix pendant une saison de récolte », se plaint une autre femme d’une trentaine d’années.
Les commerçants spéculent en constituant des stocks pour les vendre à plus cher.
« Nous n’avons pas où nous approvisionner, nous devons nous rendre à Bujumbura (capitale économique) pour cela. Le prix du ticket de transport a sensiblement augmenté, ce qui a un impact direct sur le prix des produits », regrette un vendeur.
Les conséquences sur la vie de la population sont énormes.
Selon nos sources, manger 3 fois par jour est devenu quasi impossible.
Les habitants demandent à l’administration de protéger les consommateurs contre les méfaits de cette fluctuation des prix des produits de première nécessité.
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Photo : un marché de vivres dans le nord-ouest du Burundi, septembre 2024 © SOS Médias Burundi
