Au moment où le Burundi se prépare pour aller aux élections en 2025, le parti Sahwanya FRODEBU dénonce une vie chère sur toute l’étendue du territoire burundais. Ceci a été déclaré samedi 17 août à Gitega, capitale politique, par le président de cette formation politique d’opposition. Il a également dit douter de la crédibilité des prochains scrutins, surtout que son parti n’a pas été associé dans la mise en place des commissions électorales du sommet à la base. (SOS Médias Burundi)

Patrick Nkurunziza a regretté la confusion et le marasme économique qui sévit au Burundi.

« Nous déplorons la hausse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. A cela s’ajoute le manque de tous les produits stratégiques dont le carburant qui entraîne les tracasseries pour le déplacement des populations et des produits, sans oublier le taux élevé de chômage chez les jeunes », a-t-il déclaré.

Selon le président de cette formation politique d’opposition, l’unique voie de sortie de cette impasse reste une élection libre et transparente. Il a appelé les militants du parti de Melchior Ndadaye* à se préparer  »aux rendez-vous de 2025 et 2027 » pour les législatives et la présidentielle respectivement.

Toutefois, Patrick Nkurunziza déplore que son parti n’ait pas été associé dans la mise en place des commissions électorales provinciale et communale.

Melchior Ndadaye *: premier président Hutu démocratiquement élu en juin 1993 avant d’être tué le 21 octobre la même année

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Photo : Patrick Nkurunziza, président du parti Sahwanya FRODEBU © SOS Médias Burundi